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l'eglise

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La première mention de l’église communale est datée de 1543. En 1614 lors de sa visite, Monseigneur Denys Simon de Marquemont rapporte qu’il y a 2 chapelles, sous les vocables de la Sainte-Croix et de la maison d’Urfé et ce dernier rapporte que l’église est en bon état. 
En 1861 la commune envisage de reconstruire l’église mais par manque de moyens, le projet est annulé et repris en 1866.  Le 8 novembre 1868 le procès-verbal de reconstruction de l’église est validé et les travaux sont confiés à M. Joseph Martin sous la direction de Charles Antoine Favrot architecte de l’arrondissement de Montbrison.

 
  • Le clocher
Partie la plus ancienne de l’église, son style est représentatif du milieu du 16ème siècle. Epaulé de 4 contreforts, c’est un clocher porche avec au rez-de- chaussée un portail et une fenêtre de style gothique abritant un vitrail représentant Saint-Michel qui terrasse le dragon restauré récemment. Un escalier en vis est aménagé à l'intérieur du contrefort Nord Est pour accéder à la chambre des cloches, il y en a 3 aujourd’hui.
A l’intérieur, contre le mur nord subsistent les traces d’un enfeu* surmonté d’une plaque en grès houiller. La surélévation des sols masque les bases de cet enfeu.
*Niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un sarcophage, un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire.

 
  • La plaque commémorative
Plaque commémorative d'Antoine Joinillon, maître maçon de la Bastie d'Urfé, décédé le 9 mai 1558 et dont le corps reposait en l'église de Saint-Etienne-le-Molard. Antérieurement enchâssée dans le mur méridional de l'église, près de la façade, la plaque est encore en 1933 à l'extérieur, protégée par une petite plaque de zinc. En 1939, elle est placée à l'intérieur de l'église, sur le mur nord du clocher.
L'inscription est la suivante :
CI GIT <> ANTOENE / JONILLYON <> EN <> / SON <> VIVENT <> / METTRE <> MASON / <> DE <> LABATIE <> / DURFE <> QUE <> / TREPASSA <> LE <> / DIXZENEUF <> DE / <> MAY <> 1558 <> / DIEU <> AY <> SON / AME.
Cette plaque commémorative est classée Monuments Historiques depuis le 20.06.1933.
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  • La Nef
Le reste de l’église a été réaménagé à la fin du 19ème siècle, composé d’une nef centrale et de 2 bas-côtés. Chaque nef est voûtée d’ogive et éclairée par des baies avec des vitraux exécutés par Nicod et Jubin, maîtres-verriers à Lyon en 1906.
La chaire à prêcher, le confessionnal et les fonts baptismaux ont été sculptés par Monsieur Laurent (sculpteur Montbrisonnais) en 1869 dans le style néogothique, L’ensemble du mobilier est  orné d’un décor architecturé en bas, demi-reliefs et hauts-reliefs et en ronde bosse.
Il y a un ensemble de deux autels secondaires : autel Saint-Etienne au nord, autel de la Vierge au sud. Une inscription gravée sur le côté droit du gradin d'autel de l'autel Saint-Etienne nous donne le nom du donateur : DON DE / GOUTTEBARON / ANCIEN CURE. Les comptes de fabrique donnent la date et le montant de l'achat : 1875 pour 1000F. De même, l'autel de la Vierge comporte les inscriptions suivantes : DON DE  / LOUIS ALIX / DE CHAMPAGNY / DUC DE CADORE.
  • Le choeur
Le chœur à 3 pans  est encadré au sud par la sacristie, contemporaine du reste de l’édifice et au nord par une autre sacristie construite ultérieurement. 
Le Tref* ou poutre de Gloire supporte une crucifixion polychrome avec de part et d’autre des décors représentant des éléments floraux servant de bougeoirs ou pique cierges.
*Traverse en fer forgé 
 
Le Maître-autel en marbre est réalisé par Bruna à Lyon en 1869. Don  de M. l’Abbé Blanc curé de Saint- Etienne-Le-Molard en 1869. L'autel est en marbre blanc veiné, il repose sur un degré d'autel en marbre noir. La face avant de l'autel est ornée des Evangélistes encadrant le Christ, sculptés en bas-relief.
Les stalles sont également réalisées par Monsieur Laurent (sculpteur Montbrisonnais) en 1869.
Le chœur est éclairé par un ensemble de 3 verrières exécutés par la manufacture Mauvernay de Saint-Galmier vers 1860.  Le Christ montrant ses plaies est encadré par Saint-Pierre et Saint-Jean.
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