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MAIRIE
Saint-Etienne-le-Molard
Château de la Bâtie d'Urfé
Remarquable témoignage de la Renaissance, le château de la Bâtie d’Urfé est un véritable joyau de notre commune. Le château recèle de nombreux trésors que vous pouvez découvrir lors de vos promenades. De sa grotte de rocailles unique en France à son emblématique Sphinx en passant par les peintures italiennes de la chapelle, il vous révèle bien des surprises.
Galerie à l’italienne, jardins propices à la flânerie, rien n’a été laissé au hasard dans ce monument historique emblématique du département où se croisent tous les arts du XVIème siècle.
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Un peu d’histoire :
L’histoire du château est liée à celle de la famille d’Urfé, cette famille vit depuis le XIIème siècle dans sa forteresse d’Urfé à Champoly et le domaine de la Bâtie entre en possession de la famille par le mariage d’Arnoul d’Urfé avec Marguerite de Marcilly en 1272.
Une ancienne maison forte, bordée de fossés en eau et un pont levis reprend le schéma classique des maisons fortes des XIIème et XIVème siècles. Pierre d’Urfé entreprend des travaux d’envergure dans les années 1480, construisant un imposant donjon, ainsi qu’un corps de logis, une galerie et des salons de réception. Il fonda également à l’extérieur du domaine en 1485 un couvent de Cordeliers à proximité du château (aujourd’hui dans le Grand Pré).
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L’influence de Claude d’Urfé :
Ce gentilhomme né en 1501 est le fils unique de Pierre d’Urfé et d'Antoinette de Beauvau. Proche des rois François Ier et Henri II, il se voit confier d’importantes missions : représentant diplomatique auprès du concile de Trente, ambassadeur auprès des papes à Rome, gouverneur des Enfants de France …
Il épouse en 1532 Jeanne de Balsac qui lui donnera 6 enfants avant son décès prématuré en 1542. Claude, alors âgé de 45 ans, se verra confier par le roi François Ier une mission d’importance en Italie. Il représente son souverain au Concile de Trente puis en 1548 Henri II le nomme ambassadeur auprès du Saint Siège jusqu’en 1551 où le roi le rappelle en France pour lui remettre la charge de gouverneur du dauphin. Il meurt en 1558.
Ses voyages en Italie l'ont profondément inspiré pour la réalisation du programme décoratif du château tel qu’on le découvre encore aujourd’hui. Il aménage la double galerie, élargit le corps principal et construit l’aile du corps de garde. C’est à Claude d’Urfé que nous devons la grotte et la chapelle du château.
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Le théâtre d’un roman d’amour :
La demeure forézienne et les paysages du Forez et de la rivière Lignon furent des sources d’inspiration pour son petit-fils Honoré d’Urfé, auteur de L’Astrée. Ce roman fleuve de plus de 5 000 pages relate les amours contrariées de deux bergers, Astrée et Céladon. Considéré comme le premier grand roman français, il connaît un véritable succès dans toutes les cours d’Europe au XVIIème siècle.
Du déclin au renouveau :
La famille d’Urfé s’éteint au 18ème siècle et ses propriétaires successifs vont délaisser progressivement le château. Sauvé par la Diana, Société historique et archéologique du Forez en 1909, il est classé Monument historique en 1912. Depuis le Département de la Loire a entrepris d’importantes campagnes de restauration pour rendre au domaine son éclat de la Renaissance. Il assure la gestion et l’animation du site depuis janvier 2007.
A découvrir :
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Son étonnante grotte de rocailles, unique en France
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Sa chapelle du XVIème siècle, avec ses peintures de Siciolante, plafond en stuc doré et son autel en marbre blanc
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Les appartements du Château
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Ses beaux jardins Renaissance
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Le sphinx, gardien du domaine
Bon à savoir :
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L’accès du Château se fait uniquement en visites guidées. Elles permettent de découvrir les appartements du premier étage, la grotte ainsi que la chapelle.
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Les jardins et la salle du sphinx sont accessibles librement et gratuitement aux horaires d’ouverture du site.
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Pour les groupes, les visites guidées s’effectuent sur réservation.
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